Nouveaux carburants
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La petite histoire  Up Page
Rouler à l'huile de friture
Mars 2003: 155 autobus de la Société de transport de Montréal roulent grâce à de l'huile à friture usagée. Cette vieille huile entre dans la composition du biodiesel, un carburant résolument moins polluant que le diesel !
La société Rothsay-Laurenco, située à Sainte-Catherine sur la Rive-Sud de Montréal, qui le fabrique est spécialisée dans le recyclage des résidus agroalimentaires. Il utilise des résidus d'abattoir ainsi que des huiles non comestibles, plutôt que des huiles vierges de soya ou de canola.
L'huile à friture et les autres gras recyclés pourraient très bien faire avancer un véhicule à moteur diesel sans être transformés. D'ailleurs, en 1895, Rudolf Diesel alimentait son moteur en produits dérivés de l'huile d'arachide. «Le seul problème, c'est que les injecteurs perfectionnés des moteurs d'aujourd'hui finiraient par s'encrasser en raison de la glycérine présente dans ces gras», explique Claude Bourgault, directeur de Rothsay.
 
Pile à combustible

Le constructeur allemand Daimer-Chrysler annonça en 2002 la sortie de son bus "zéro pollution", en dévellopement depuis 1997. Des prototypes sont actuellement testés dans plusieurs villes allemandes. Ce bus, qui sera produit en série sous la marque Mercedes, puise son énergie dans une pile à combustible qui fonstionne aved de l'hydrogène (stocké dans des bouteilles sur le toit) et ne rejette que de la vapeur d'eau. Avec une autonomie de 250km, il suffit à assurer une journéede service.

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Production de biodiesel en région cantabrique
General de Biocarburants S.A. (Gebiosa) entamera dans les prochaines semaines la construction d'une usine de production de biodiesel à Pontejos en région cantabrique. L'installation sera une des plus grandes d'Europe, avec une capacité de production de 150.000 tonnes par an, et elle sera opérationnelle à partir de l'été 2005.
Le biodiesel est un combustible renouvelable et moins polluant (biodégradable à 98% en 21 jours), qui est obtenu à partir d'huiles végétales et de fritures et qui est utilise comme substitut ou complément au gasoil conventionnel. Le nouveau combustible produit, composé à 20% d'huiles recyclées, 60% d'huiles et 20% de méthanol et d'autres substances, sera commercialisé au même prix que le gasoil conventionnel et sans aucune modification nécessaire des moteurs. SIMSA (Société Ibérique de Mouture S.A.), qui sera la source principale d'approvisionnement en huile végétale de cette nouvelle usine, cède les terrains pour Gebiosa. Ainsi, les deux usines situées l'une à côté de l'autre feront transiter la matière première pour le biodiesel au travers d'une tuyauterie adaptée. En ce qui concerne les huiles recyclées, le responsable de Gebiosa, Agustin Escagedo, a indique que le ramassage sera effectue au moyen de containers dans un systeme
"encore à définir" et pour lequel l'appui du gouvernement régional est fondamental.

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Huile de soja
Un biodiesel qui fait l'objet d'un brevet brésilien, obtenu à partir d'huile de soja et 16 % moins polluant que l'essence, a été testé sur des voitures du groupe Peugeot-Citroen PSA.
Le nouveau combustible écologique, obtenu à partir de la transformation chimique de l'huile de soja et constitué de 30% de biodiesel et de 70% de diesel, a ete developpe par des chercheurs du Laboratoire de Développement de Technologies Propres (Ladetel) de l'Université de Sao Paulo. Le coordinateur du projet Biodiesel au Brésil et du Ladetel, Miguel Dabdoub, a rappelé que le Brésil produisait deja du biodiesel à partir de l'alcool de canne à sucre (éthanol) et que ce nouveau combustible à base de soja représentait un nouveau débouché pour le pays.Il a indiqué que cela permettra au Brésil de réduire sa dépendance par rapport aux biocombustibles obtenus à partir du pétrole et créera une nouvelle source de revenus pour les cultivateurs de soja. Le Brésil est actuellement le second producteur mondial de soja. Il a ajouté que le Ladetel développera des recherches similaires avec du biodiesel produit à partir d'autres plantes oléagineuses comme le ricin, le tournesol et l'huile de palme.
 
Diésel avec de l'huile végétale récupérée
Biocarb, entreprise de quatre employés située dans la campagne génévoise, produit du carburant diésel à partir d'huiles alimentaires usagées, provenant notamment des friteuses de restaurants. La première phase du processus de fabrication consiste à nettoyer et filtrer les huiles récupérées. Puis la composition du carburant final doit être standardisée, malgré les huiles très différentes utilisées. Biocarb récupere non seulement des huiles usagées brutes dans toute la région génévoise, mais achète aussi des huiles récoltées dans toute la Suisse et filtrées par l'entreprise Ekura.
Le biodiésel produit est commercialisé à 1,25 franc suisses (environ 0,80 euro) par litre à la pompe. Pour l'instant, il n'est distribué qu'à des professionnels, pour des machines de chantiers ou des transporteurs routiers. Ce carburant peut s'utiliser pur ou dilué, avec un moteur diésel classique. Il a un pouvoir calorifique légèrement moins fort que le diésel ordinaire (de 2 a 5%), mais génère moins de particules.
En un an, Biocarb a fabriqué 1,5 million de litres de biocarburant, et sa capacité peut monter jusqu'a 3 millions de litres par an. Mais la Confédération, qui ne taxe pas le biodiésel, limite la production à 5 millions de litres par an, par crainte de voir chuter ses recettes fiscales.
La libéralisation du marché, qui autorisera l'importation de biodiésel et entraînera la suppression des quotas de production en Suisse, est prévue pour 2007, en coordination avec l'Union européenne. En Suisse, on pourrait ainsi recycler de 6 à 10 millions de litres d'huile par an.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Rouler au plastique
Que faire des déchets de plastique, polluants et impossibles à recycler ? "De l'essence pour les voitures !", répond Alka Zadgaonkar, chimiste au Raisoni College of Engineering de Nagpur, en Inde. Chimiquement, l'annonce n'a rien de très surprenant, puisque les plastiques et les carburants sont des hydrocarbures. Mais avec une grande différence; quand les chaînes carbonées des carburants (essence, gazole) sont courtes, celles des matières plastiques (vynile, nylon...) sont beaucoup plus longues.
Pour les transformer en carburants, il faut dont les casser. Ce qu'Alka Zadgaonkar est appemment la première à avoir réussi ! Le procédé, validé par l'Indian Oil Corporation, consiste à chauffer les déchets à 350°C en les mélangeant avec du charbon et avec un ingrédient à la composition jalousement gardée (peut-être un catalyseur à base de métal: platine ou rhodium). Placé trois heures dans un réacteur, le mélange ressort sous forme de gaz (15 %), de résidus de charbon (5 %) et, surtout, de 80% de carburant liquide dont de 40 % à 60 % d'essence et 25 % de diesel. Révolutionnaire, la découverte est cependant accueillie avec prudence, notamment sur sa rentabilité. L'essence de plastique coûterait seulement 0,13 € le litre (contre 0,235 € pour un litre d'essence "classique"

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Embraer, avion propulsé à l'alcool
Embraer presente le premier avion propulse a l'alcool et produit en serie

Le premier avion à alcool du monde fabriqué en série, l'Ipanema, a été livréle 15 mars 2005 à une compagnie agricole brésilienne, lors d'une cérémonie réalisée à Botucatu, dans l'intérieur de l'Etat de São Paulo. Cet avion est également le millième de la série, jusque là disponible uniquement dans sa version à essence. Pour son fabricant Neiva, filiale de l'avionneur brésilien Embraer, "l'alcool combustible est moins polluant que l'essence: c'est un combustible renouvelable, et il est presque cinq fois moins cher.
L'Ipanema à alcool a une puissance de 7% supérieure à celle de la version à essence et permet de réduire les coûts de production de facon significative"
.
L'Ipanema, utilisé principalement pour la pulvérisation des champs agricoles, a été developpé à la fin des années 60 et a été commercialisé au début des années 70. En 2004, quatre-vingt trois avions de ce modèle ont été vendus, contre quarante-six en 2003. D'après Embraer, Neiva possède aujourd'hui 80% du marché national de l'aviation agricole. Rappelons en outre que l'actionnariat français représente 20% du capital d'Embraer.
"La décision de développer un avion agricole propulsé à l'alcool réside dans le fait que le Brésil est un grand producteur de ce type de combustible" pouvait-on lire dans une note diffusée par Embraer. Le Brésil cherche depuis longtemps à diversifier ses ressources énergétiques et à s'affranchir de sa dépendance vis-à-vis du pétrole. La canne à sucre et le soja, dont il est un gros producteur, sont les ingrédients de base des nouveaux combustibles, 100% renouvelables. Le biodiesel, de brevet brésilien, est produit avec de l'alcool de canne à sucre (éthanol) et des huiles végétales comme le ricin, le soja, le tournesol et l'huile de palme. Aujourd'hui, l'éthanol représente 25% de la consommation d'énergie au Brésil. Une voiture sur trois est déjà bicombustible (éthanol/essence). Cette nouvelle industrie devrait créer un million d'emplois des 2005.
 
Usines d'éthanol
"Les usines modernes d'éthanol, comme celle qui est en construction à Varennes (Canada), utilisent de moins en moins d'énergie pour produire un carburant efficace et injustement décrié par les écologistes. La quantité d'énergie requise pour produire un litre d'éthanol ne cesse de baisser", soutient Jean Roberge, directeur de projet des Alcools de commerce (ACI), le promoteur de l'usine de Varennes.
Selon lui, on ne peut plus dire qu'il faut l'équivalent en énergie d'un litre de pétrole pour produire un litre d'éthanol. A l'usine de Varennes, il faudra 34.000 BTU (British Thermal Unit) pour produire un litre d'éthanol qui contient 76 000 BTU. "Il faut une unité d'énergie sous forme de gaz naturel et d'électricite pour produire 1,5 unité d'énergie utilisable sous forme d'éthanol. C'est un gain net", explique-t-il.
"La densité de l'éthanol est plus faible que celle de l'essence", convient-il, "mais comme la combustion est meilleure, on peut franchir la même distance avec du carburant additionné de 10% d'éthanol qu'avec de l'essence pure et cela n'implique pas qu'il faille faire le plein plus souvent."
L'usine de Varennes utilisera 300.000 tonnes de maïs par année pour produire 120 millions de litres d'éthanol qui seront vendus en totalité à Petro-Canada.
Une aide gouvernementale pourrait être accordée à l'éthanol produit à partir d'autres matières premières que le maïs. Tout produit végétal qui contient de l'amidon, comme les copeaux de bois (cellulose), la betterave à sucre, le colza ou le sorgo, peut être utilisé pour faire de l'éthanol.
Selon le directeur des Alcools de commerce, le maïs est la matière première la plus utilisée parce que c'est la plus abondante et la seule dont le prix soit fixé par les marchés financiers. Les procédés technologiques ont donc été mis au point en fonction du maïs, mais rien n'empêcherait l'usine de Varennes d'utiliser autre chose, à condition qu'il y en ait une quantité suffisante pour l'alimenter. "Nous sommes un producteur d'alcool, et nous pourrions en faire avec n'importe quoi", dit Jean Roberge, qui rappelle que la première usine de ACI en Ontario utilisait des topinambours.
 
Train à hydrogène
La région danoise du Jutland occidental espère devenir le berceau du premier train à hydrogène d'Europe. Trois villes de la région - Vemb, Lemvig et Thyboron - sont disposées à fournir des fonds en vue de la mise en circulation d'un train à hydrogène sur les 59 kilomètres de ligne ferroviaire les reliant.
Selon les autorités danoises, l'Union Européenne et la ville de Ringkobing ont également fait savoir leur volonté de contribuer financièrement au projet, portant l'investissement total à 500.000 dkk (66.000 euros).
Le train à hydrogène est considéré comme un projet clé pour le nouveau Centre de Recherche et d'Innovation sur l'Hydrogene (HIRC) crée au Jutland occidental en vue de positionner le Danemark en première ligne des efforts mis en oeuvre pour développer des applications de l'hydrogène.
Selon le directeur général du HIRC, Jens-Chr. Moller: "Notre objectif est de concevoir le premier train à hydrogène commercialement viable en Europe.
Nombreux sont les projets internationaux consacrés à l'utilisation de l'hydrogène dans les voitures et les autobus, mais les projets de trains à hydrogène sont très rares et basés pour l'essentiel aux Etats-Unis et au Japon. C'est l'occasion, pour le Jutland occidental, de réaliser un projet de portée internationale"Le HIRC espère maintenant susciter l'intérêt de grands fabricants intéressés par une participation au projet.