Loi éthique
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
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Mais encore …
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard
Les cellules souches, obtenues pour la première fois en 1998, peuvent en se multipliant et en se développant produire n'importe quelles cellules de l'organisme humain et être, par conséquent, utilisées en thérapeutique substitutive et afin de rétablir les fonctions perdues de divers organes, qu'il s'agisse du foie, du pancréas, des vaisseaux sanguins, du coeur, du système nerveux et de l'appareil locomoteur de l'homme.

Comprendre simplement  Up Page
Nouvelle leégislation en matière de recherche sur l'embryon
L'interdiction de l'utilisation d'embryons congelés à des fins de recherche introduite en avril 2002 a été levée le 5 avril 2005, malgré les efforts du Premier Ministre australien John Howard pour la reconduire. Les chercheurs australiens ont maintenant le droit d'utiliser des embryons crées par fécondation in vitro (FIV) au cours des trois dernières années sans avoir été jamais implantés.
Le gouvernement fédéral est en train de passer en revue deux actes de loi portant sur le clonage et la recherche sur les embryons humains (Prohibition of Human Cloning Act 2002 et le Research Involving Human Embryos Act 2002).
Le rapport sera rendu public en décembre 2005.

Domaines de présence  Up Page
Loi danoise sur le tri des embryons
Le Parlement danois a adopté le 31 mars 2004 un amendement (L 188) à la loi sur l'insémination artificielle (L 460 du 10 juin 1997), autorisant le tri des embryons associé à la technique d'insémination artificielle afin de pouvoir traiter un enfant souffrant d'une maladie représentant un danger pour sa vie. Cette technique consiste à sélectionner des embryons à l'aide d'un test génétique établissant la compatibilité parfaite avec l'enfant à soigner.
Dans le cas présent, la naissance du nouvel enfant n'est pas prévue pour l'enfant en tant que tel, mais pour le bien d'un autre enfant. En outre, la convention européenne sur la biomédecine, interdit dans l'article 11 la discrimination sur des bases génétiques. Le droit à la vie dans ce cas-ci est seulement déterminé pour des raisons génétiques et est donc considéré comme une mesure discriminatoire. Par ailleurs, la convention souligne que toute transplantation ne peut être effectuée sans le consentement explicite du donateur. Independamment des problèmes légaux vis-a-vis des règlementations européennes, on peut se poser la question des risques psychologiques pour ces enfants qui pourraient se demander s'ils ont été véritablement désirés. Le manque de recul de ces procédures quant à la sécurité conduit à rester prudent.
 
Des bébés à la carte
La "Human Fertilisation and Embryology Authority" (HFEA), haute autorité britannique en charge des activités d'assistance médicale à la procréation et à la recherche en embryologie, a, en septembre 20042, autorisé que le diagnostic préimplantatoire permette de sélectionner un embryon génétiquement compatible avec un frère ou une soeur atteint de maladie génétique grave et nécessitant une greffe sanguine. Cette technique est pratiquée au Royaume-Uni depuis 2001, mais était jusqu'alors restreinte au depistage génétique dans les cas de maladies graves déjà existantes dans la lignée familiale.
De nombreuses réactions hostiles se sont élevées contre cette décision, notamment celle du groupe "Human Genetics Alert", organisme indépendant financé par une fondation caritative et n'ayant pas de liens religieux ou anti-avortement. Selon son président, le docteur David King (homonyme de Sir David King, directeur du laboratoire de chimie a Cambridge et conseiller scientifique de Tony Blair), ce dépistage fait de l'enfant à naître un objet, et souligne que la fin ne justifie pas toujours les moyens.
 
Clonage autorisé
Une équipe de chercheurs de l'Université de Newcastle, menée par le docteur Miodrag Stjkovic, a obtenu l'autorisation de cloner des embryons humains. La " Human Fertilisation and Embryology Authority " (HFEA), haute autorité britannique en charge des activités d'assistance médicale à la procréation et à la recherche en embryologie, a donc donne le vert pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires, à des fins thérapeutiques, scientifiques et médicales uniquement, excluant le clonage reproductif. Cette autorisation avait été prise "après un examen minutieux des aspects scientifiques, éthiques et légaux de la demande, ainsi que des implications médicales encourues". Cette licence devra être réevaluée dans un an.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Monde futur
Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy a présenté en septembre 2004 un décret autorisant en France l’importation de cellules souches embryonnaires, un dispositif qu’il a qualifié de "transitoire". Le texte autorise pour la première fois en France l’importation de cellules souches d’embryons humains sans projet parental. Ce "dispositif transitoire est mis en place pour que les chercheurs puissent continuer à travailler", en attendant l’entrée en vigueur de la loi sur la bioéthique, probablement au printemps 2004.
"D’ici là, les chercheurs utiliseront des embryons importés de l’étranger". La loi prévoit d’autoriser la recherche sur les embryons congelés surnuméraires pendant cinq ans à titre dérogatoire. Présentes au premier stade du développement embryonnaire (les embryons surnuméraires issus de l’aide à la procréation représentent un réservoir important), ces cellules souches dites "totipotentes" sont à l’origine des quelque 260 lignées cellulaires qui composent l’organisme. Au cours du développement, elles se transforment en cellules cardiaques, musculaires, cutanées, cérébrales, etc... Les chercheurs espèrent parvenir à orienter leur transformation en laboratoire pour traiter des maladies telles que le diabète, la maladie de Parkinson, les affections cardio-vasculaires... Le Pr René Frydman, le "père" du premier bébé-éprouvette français, s’est félicité de la signature de ce décret. "Ça nous apporte en France la possibilité de travailler sur ce qui, je pense, devrait être une véritable étape de la médecine, aussi importante qu’a été la découverte des antibiotiques", a-t-il souligné.
Cette création sera suivie, au printemps, par la signature du décret autorisant l’utilisation des embryons congelés. Le ministre de la Santé a également annoncé le lancement d’un recensement précis de tous les embryons humains actuellement congelés dans l’Hexagone, dont le nombre est estimé à plus de 118.000. Selon lui, 55 % d’entre eux font encore l’objet aujourd’hui d’un projet parental. "Il n’est donc pas question d’y toucher", a-t-il assuré. Il a également redit son opposition au clonage reproductif, rappelant que la loi sur la bioéthique en faisait "un crime contre l’espèce humaine", passible de vingt ans de réclusion. De son côté, le ministre délégué à la Recherche François d’Aubert a jugé "important pour la recherche d’avoir un système juridique qui permette d’aller le plus loin possible dans ces domaines extrêmement prometteurs".
 
L'Institut Robert Koch (RKI)
L'Institut Robert Koch (RKI) est l'autorité compétente pour les demandes d'autorisation à l'import et à l'utilisation de cellules souches d'embryons humains en Allemagne. Depuis septembre 2002 et la parution de la loi autorisant la recherche fondamentale sur les cellules souches, six autorisations ont été accordées.
 
Clonage thérapeutique au Brésil
La loi sur la Bioeéthique a été approuvé par le Sénat Fédéral le 6 octobre 2004. Eduardo Campos, Ministre de la Science et de la Technologie, a qualifié cet événement de première étape d'une victoire pour la science brésilienne. Le projet de loi a cependant subit plusieurs modifications par rapport a sa version originale, notamment concernant les sujets sensibles de la culture des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et du clonage thérapeutique.
La nouvelle loi maintient l'autorisation de plantage d'OGM au Brésil et délègue la réglementation des produits transgéniques à la CNTBio (Commission
Technique Nationale de Biosecurite). Concernant le clonage, le projet désormais approuvé prévoit l'usage restreint de cellules souches embryonnaires à des fins thérapeutiques. Les cellules prélevées, mais inadaptées pour l'insémination artificielle, pourront être utilisées pour des travaux de recherche autour du clonage thérapeutique sur des tissus humains. Une condition supplémentaire a pourtant été ajoutée: ces cellules devront appartenir au stock congelé des cliniques d'insémination artificielle et y être restées au moins 3 ans.
 
Cellules souches embryonnaires humaines
Depuis 2002, les chercheurs utilisaient les cellules humaines ES provenant d'Australie. Tanabe veut se joindre à l'université de Kyoto pour commencer des recherches utilisant des cellules souches embryonnaires humaines obtenues au Japon. Le laboratoire est toujours en attente de l'approbation du Ministère de l'Education, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie (MEXT).
Les thématiques envisagées pour les recherches qui bénéficieront de des cellules humaines ES obtenues au Japon sont l'analyse de l'angiogenèse et des mécanismes de différenciation vasculaire. Le laboratoire dispose des technologies nécessaires pour la culture des cellules ES de singe, et applique ces procédés pour la culture de cellules ES humaines.
 
Sur le clonage d'embryons humains
Le clonage d'embryons humains àdes fins thérapeutiques ou pour la recherche médicale a sans doute sa raison d'être. C'est ce qu'ont notamment estimé au cours d'une conférence de presse le membre de l'Académie de médecine de Russie (AMR) et président du Centre de recherche de Sibérie Orientale de l'AMR, Serguei Kolesnikov, et le membre correspondant de l'AMR, Guennadi Soukhikh.
"En ce qui me concerne, je ne vois aucun problème pour travailler avec les embryons qui n'ont pas dépassé 14 jours dans leur développement", a déclaréen substance Serguei Kolesnikov.
"Si, par exemple, les enfants atteints de paralysie infantile cérébrale sont soignés par des cellules souches très intensement et très tôt, et plus précisement dès leur naissance, une grande partie de ces malades pourraient être guéris avant leur premier anniversaire", a indiqué le chef du laboratoire d'immunologie clinique du Centre d'obstetrique, de gynécologie et de périnatalogie, Guennadi Soukhikh.
 
Les savants ont, en outre, signalé que les cellules de souche peuvent être dégagées de la moelle osseuse de l'homme, du tissu adipeux et du sang ombilical. Quoi qu'il en soit, estiment-ils, des cellules de souche ainsi recues ne sont pas suffisamment efficaces.
A l'heure actuelle, la loi de 2002 "Sur l'interdiction provisoire du clonage d'homme" est en vigueur en Russie. En vertu de ladite loi, d'ici 2007, est interdit dans le pays le clonage reproductif d'embryons humains.
Selon Serguei Kolesnikov, concepteur de cet acte législatif, une telle mesure a été adoptée à cause des conséquences imprévisibles du clonage humain. Il n'exclurait pas qu'il soit possible d'apporter à la loi en question des amendements, pareils à ceux qui ont été adoptés en 2002 en Grande-Bretagne et autorisant le clonage d'embryons humains à des fins thérapeutiques et pour la recherche médicale.

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Ce que vous avez toujours voulu savoir
1000 scientifiques de 30 pays sont attendus au 2ème congrés mondial de médecine régénérative : "Alternative aux cellules souches embryonnaires", du 18 au 20 mai 2005 à Leipzig (Saxe) ou des questions de droit et d'éthique seront abordées.
Le Prof. Bader est le porte-parole du conseil scientifique de la fondation internationale de médecine régénérative et initiateur du congrés. Sa chaire au centre de biotechnologies et de biomédecine (BBZ) de l'université de Leipzig verra le jour dans le cadre de la "Biotech-Offensive" en Saxe et traitera la création d'un organe à partir d'une cellule unique, l'autoguérison accélérée et les facteurs de croissance individuels.
Trois stratégies vont être développées dans la médecine régénérative du futur: la création d'organes de remplacement à partir de cellules souches du patient lui-même; le transfert des fonctions corporelles dans un bioréacteur avec les pools de cellules souches correspondants afin de mener à une autoguérison assistée; et la production et la mise en oeuvre de facteurs de croissances spécifiques pour la stimulation de l'autoguérison. Ainsi, les tissus et organes sinistrés pourront être rapidement soignés engendrant des économies pour la sécurité sociale.
 
Produire des cellules souches
Une équipe de chercheurs de Chicago a réussi à extraire des cellules souches d’un embryon humain de quatre jours, ouvrant la voie à une méthode plus simple et plus rapide pour créer les lignées de cellules souches embryonnaires sur lesquelles beaucoup de chercheurs souhaitent travailler. Ces cellules multipotentes, capables de se différencier en n’importe quel tissu de l’organisme, portent l’espoir d’une future médecine régénératrice. Les lignées de cellules souches embryonnaires (CSE) sont généralement extraites de blastocystes, des embryons âgés de six à huit jours. Yuri Verlinsky (Reproductive Genetics Institute) et ses collègues ont extrait ces cellules d’une morula, terme qui désigne l’un des premiers stades de l’embryon. Composé de quelques cellules seulement, il est ainsi appelé morula, ‘’petite mûre’’, à cause de la ressemblance avec le fruit. Cette nouvelle méthode, publiée dans la revue Reproductive Bio Medicine, permet d’éviter la culture d’embryons au stade de blastocyste, auquel près de la moitié des embryons arrête de se développer. Cette avancée ne mettra pas fin au débat qui oppose partisans et opposants des recherches sur l’embryon humain. Les chercheurs de Chicago espèrent parvenir à cultiver une lignée de cellules souches à partir d’une seule cellule prélevée sur la morula, sans la détruire. Le prélèvement pourrait s’effectuer lors d’une FIV avant l’implantation de l’embryon. Ce n’est encore qu’une perspective.
 
Cellules souches embryonnaires
La chambre des députés brésilienne a adopté le 3 mars 2005 la très controversée loi sur la biosécurité.
Cette loi, composée de 42 articles, règlement tout ce qui a trait aux produits génétiquement modifiés. Malgré les protestations des religieux ainsi que des écologistes, le Congrès a approuvé, d'une part, la production et commercialisation d'OGM. D'autre part, la loi autorise les études scientifiques sur les cellules souches issues d'embryons humains congelés.
Cependant seules les recherches à des fins thérapeutiques sont permises. Par ailleurs, la production de cellules clonées reste interdite.
 
Cellules souches en Irlande
Un nouveau laboratoire de recherche, le "Regenerative Medicine Institute" (Remedi), a été inauguré à l'université de Galway en présence de Micheal Martin, Ministre de l'Entreprise, du Commerce et de l'Emploi. Destiné à la recherche sur les cellules souches, ce centre promet de grandes avancées en matière de thérapie génique.
Le but de la médecine régénératrice est de remplacer les actuelles techniques traditionnelles de traitement par des techniques de réparation des tissus qui soient moins lourdes pour le patient, avec pour objectif ultime d'éviter le remplacement d'organes. La médecine régénératrice pourrait ainsi mener à de meilleures prises en charge des malades atteints de problèmes cardiaques, de blessures à la moelle épinière ou encore d'arthrite. Mais cette technique est très critiquée car certains chercheurs comptent utiliser des cellules souches embryonnaires pour leurs recherches. En effet, les cellules souches utilisées pour la thérapie génique proviennent de différentes sources: les tissus adultes, le sang circulant dans le cordon ombilical, mais aussi les embryons. Or ce sont les cellules souches d'embryons qui sont les plus polyvalentes puisqu'elles peuvent prendre la forme d'un grand nombre de tissus (ces cellules souches peuvent se transformer en cellules aussi variées que celles de la peau, des os, du foie ou encore des reins...). Comme le fait remarquer le Docteur Franck Barry, Directeur scientifique de Remedi, " l'utilisation de cellules souches d'embryons soulève des enjeux éthiques importants." C'est pourquoi le Remedi travaille exclusivement à partir de cellules adultes.
 
Dons de spermes et ovules
Le Canada s'apprête à lancer un nouveau projet ou la donation de sperme et d'ovules serait un acte gratuit. Santé Canada a annoncé récemment sa décision de subventionner à hauteur de $325 000 trois cliniques de fertilité afin qu'elles mettent en place des stratégies pour inciter des donneurs de sperme et d'ovules à agir de facon bénévole. Appelée "donation altruiste", la même politique est utilisée dans le cadre des dons sanguins.
En 2004, le gouvernement canadien a déclaré "offense criminelle" le fait de payer les donneurs de sperme et d'oeufs tandis que la législation empêchait le clonage et régulait la recherche sur les cellules souches.