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L'île de Heard
L'île de Heard est une île sub-antarctique de 385 km² qui se situe dans l'océan Austral à environ 1700 km de l'Antarctique et à 4100 km au sud-ouest de Perth. L'île, qui comporte 5 espèces de manchots, fait partie du Patrimoine Mondial et Naturel de l'Unesco depuis 1997.
Des recensements réguliers des oiseaux de mer nicheurs ont été conduits sur l'île depuis 1940. Depuis cette date, la population de manchots royaux a doublé pratiquement tous les 5 ans. Le dernier recensement indique qu'il existait environ 60.000 couples nicheurs et au moins 45.000 non nicheurs pendant l'été 2003-2004. De même la population d'albatros à sourcils noirs a triplé depuis 1940.
Cette croissance de la population pourrait résulter de conditions de reproduction plus favorables dues au réchauffement de la région. Il a été également observé que les chalutiers opérant dans ces zones sont des sources non négligeables de nourriture pour ces oiseaux augmentant ainsi le succès de la reproduction.
Cependant les données tendent à indiquer que les populations de couples nicheurs de gorfous Macaroni, de gorfous sauteurs et de manchots papous diminuent.
Contrairement à d'autres îles sub-antarctiques, l'île Heard n'a pas souffert des effets dévastateurs des activités humaines ou d'autres espèces exotiques telles que les rats ou les chats. Ces populations naturelles fournissent des références utiles pour l'étude des populations d'oiseaux sur les autres îles.
 
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Expédition Baudin
En octobre 1800 l'expédition française scientifique conduite par le commandant Nicolas Baudin quittait Le Havre en route pour l'Australie. A bord des deux navires, Le Geographe et le Naturaliste, se trouvaient des scientifiques dont les découvertes dans les domaines, entre autres, de la zoologie, botanique, géologie et anthropologie, contribuèrent grandement à la connaissance scientifique des ces terres éloignées. Les géologues Louis Depuch (1774-1803) et Charles Bailly (1777-1844), diplômés respectivement de l'Ecole de Mines et de l'Ecole Polytechnique, furent les premiers à examiner et interpréter la géologie de l'Australie à la lumière des connaissances de cette époque.
Au début du XIXème siècle, la géologie était encore une science à son aurore, et les savants s'efforcaient de comprendre rationnellement l'origine et l'histoire de la Terre. Les travaux de ces géologues présentent donc un intérêt historique considérable car ils sont les témoins des théories soutenues à cette epoque en Europe et en particulier celles enseignées à Paris.
Les écrits de Depuch, Bailly et Peron démontrent qu'ils acceptent la théorie neptunisme de l'Allemand Werner (Kurze Klassifikation und Beschreibung der verschiedenen Gebirgsarten, 1787) selon laquelle les roches ignées et métamorphiques sont des dépôts d'origine marine et que les granites sont les roches les plus anciennes. Cependant ils réfutent cette théorie pour la formation des basaltes, suivant ainsi les idées exprimées par certains Français dont Nicolas Desmarest qui avait étudié les roches volcaniques d'Auvergne au cours du XVIIIème siècle (Mem. de l'Académie Royale des Sciences, 1771 et 1773). On ignore si Depuch et Bailly étaient familiers avec la théorie "plutonienne" de Hutton, qui venait de proposer que les granites résultent de la fusion des matériaux en profondeur (Théorie de la Terre, 1795) car le conflit entre les pensées "neptunienne" et "plutonienne" avait culminé après leur départ. Il est possible qu'ils le soient devenus pendant leur long sejour à Sydney lors de discussions avec George Bass qui, possédant une copie du livre de Hutton à bord, connaissait vraisemblablement sa théorie. Il est aussi évident qu'ils ont été influencés par les idées du Suisse de Saussure dont une copie de l'ouvrage Voyage dans les Alpes (1779-96) figurait dans la bibliothèque de Baudin.
Les collections importantes de spécimens de plantes et d'animaux rapportées en France par l'expédition ont été accueillies avec enthousiasme et ont contribué grandement à nos connaissances en histoire naturelle. Cependant, les échantillons géologiques n'ont pas suscité le même intérêt. Ainsi le directeur du Museum d'Histoire naturelle à Paris, M. Jussieu, considérait la collection insuffisante pour se faire une idée exacte de la géologie du pays. La mort du géologue Louis Depuch pendant le voyage de retour en 2003 et la perte de son journal ont contribue au manque d'appréciation de leurs découvertes. De plus Bailly ne fut pas consulté pour exposer leurs travaux à son retour.
Des parties du travail de Depuch et Bailly ont été connus par le biais du journal de voyage de Peron traduit en anglais en 1809 et par une publication de E.A. Zimmermann en 1810 (Australien in Hinsicht der Erd-, Menschen- und Produktenkunde...). En effet, les notes de Peron sur la géologie de l'Australie reposent en grande partie sur les rapports écrits par Depuch reportes en particulier dans les journaux alors non publiés de Baudin et autres manuscrits. Une traduction anglaise des journaux de Baudin a été publiée en 1974 par Christine Cornell en Australie (The Journal of Post Captain Nicholas Baudin...), et seulement recemment en français par Jacqueline Bonnemains (Mon voyage aux Terres Australes..., 2000).
Le catalogue de 120 pages de spécimens de roches et minéraux de Depuch était encore disponible en 1810 à Paris ou il fut consulté par von Buch. Ce document et la collection entière étudiée par von Buch ont disparu. Le catalogue de Bailly a survécu ainsi que des extraits de son journal inclus dans le rapport de Peron.
Von Buch considérait les travaux des géologues français de toute importance pour vérifier si les théories développées dans l'hémisphere Nord pouvaient être appliquées à l'hemisphère austral. Ainsi les observations faites par Bailly de mollusques éteints en Europe mais apparemment encore vivants sur l'île Dirk Harlog sur la côte de l'Australie Occidentale amenèrent le géologue allemand à remettre en question l'idée selon laquelle les formations rocheuses s'étendaient uniformement sur tout le globe. Il avait alors suggéré que le dépôt de sédiments pourrait être un phénomène géographiquement localisé.
Les travaux des géologues français de l'expédition Baudin marquent le début de la pratique de la géologie professionnelle en Australie. Cependant leur apport scientifique a été peu reconnu dans la littérature contemporaine.
Le Docteur Wolf Mayer a présenté en juin 2005 à Paris une partie de ses recherches à la réunion du Comite français d'Histoire de la Géologie et au Museum National d'Histoire Naturelle. Wolf Mayer, Department of Earth and Marine Sciences, The Australian National University

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Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
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