Activités solaires
La petite histoire
Comprendre simplement
Domaines de présence
Son interprétation dans l'avenir
Les références
Mais encore …
by Pepe ©
 
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La petite histoire  Up Page
Origine, raisons, hasard
Les scientifiques disposent de deux facteurs qui leur permettent de mesurer l'évolution de l'activité magnétique du soleil : les tâches solaires et le vent solaire.
Il semble que l'intensité des ondes électromagnétiques augmente quelques heures avant certains phénomènes naturels comme les séismes, les éruptions volcaniques ou les raz-de-marée.
 
En prélevant des "carottes" de sédiments au fond du lac Chichancanab du Yucatán, au Mexique, David Hodell, un géologue de l'université de Floride, a reconstitué le climat de cette région, berceau de la civilisation maya, au cours des 2 600 dernières années. Il a ainsi découvert qu'elle avait connu plusieurs grandes sécheresses, ont l'une d'elles pourrait avoir contribué au déclin de l'empire maya, au IXe siècle de notre ère.
Mais le plus étonnant est que ces sécheresses semblent s'être succédées avec une grande régularité, selon une période de 208 ans, quasi parfaitement synchronisé avec le cycle de l'activité du soleil, qui atteint son maximum tous les 206 ans.

Comprendre simplement  Up Page
Beryllium comme indicateur
Pour estimer le nombre de taches solaires des siècles précédents, le géophysicien Ilya Usoskin a utilisé des carottes de glace du Groenland et de l'Antarctique. Ces carottes permettent de lire les niveaux de concentration de beryllium 10 présent dans l'atmosphère à travers le temps. Plus le Soleil est actif, moins le beryllium 10 est présent.
Le professeur Usoskin et ses collègues du Max Planck Institute, en Allemagne, et de l'Université d'Oulu, en Finlande, ont calculé que le nombre de taches solaires visibles depuis 1940 est beaucoup plus élevé qu'au cours de tout le millénaire qui a précédé. Leurs résultats paraîtront dans les Physical Review Letters (novembre 2003 ?).

Domaines de présence  Up Page
Monde présent

Son interprétation dans l'avenir  Up Page
Année 2003: soleil hyperactif
Les taches solaires, des zones plus foncées du disque solaire, sont de bons indicateurs de l'activité se déroulant à l'intérieur de l'astre. Il y règne un champ magnétique intense, engendré par la rotation sur elle-même de l'énorme masse de gaz qu'est le soleil. Ce champ magnétique participe au déclenchement des éruptions solaires, qui projettent en direction de la Terre des masses de rayons et de particules chargées électriquement qui peuvent perturber les systèmes de transport de l'électricité et griller les satellites.
Pendant deux semaines, entre fin octobre et début novembre 2003, des éruptions d'une rare violence ont secoué le Soleil. Les plus spectaculaires ont eu lieu le 28 octobre et le 4 novembre. Des bouffées de rayons X battant tous les records d'intensité, et de rafales de protons voyageant pratiquement à la vitesse de la lumière se sont dirigées à plusieurs reprises vers la Terre. Notre planète, située à 150 millions de kilomètres, a été protégée par son bouclier magnétique naturel, mais les satellites en orbite, ont subi, eux, les conséquences de ces tempêtes solaires.
 
L'histoire de l'activite solaire
L'équipe de chercheurs de Sami K. Solanki de l'institut Max-Planck de recherche sur le système solaire, est parvenue pour la première fois à reconstruire l'activité du soleil des 11.400 années passées, c'est-à-dire, depuis la fin de la période glacière. Les chercheurs ont réalisé l'étude au moyen d'une analyse isotopique de glaces polaires et de morceaux d'arbres vieux de plusieurs millénaires.
Les chercheurs allemands, suisses et finlandais rapportent qu'il faut remonter à 8000 ans en arrière pour trouver une activité solaire aussi forte que celle des 60 dernières années. D'après l'étude, les chercheurs prévoient que la forte activité solaire actuelle ne devrait durer encore que quelques décennies. Les résultats ont été publiés dans le magazine Nature du 28 octobre 2004.

Les références  Up Page
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Rayons cosmiques galactiques (RCG)
Plus le vent solaire est intense et moins la Terre reçoit de RCG. Il serait donc logique que cette activité magnétique solaire ait influé sur les variations climatiques. Cette hypothèse a été pleinement confirmée par une étude récente qui montre une corrélation très nette depuis 1610 entre le nombre de tâches solaires et l'évolution du climat. On constate notamment que le "petit âge glaciaire" entre 1645 et 1715, correspond au minimum de Maunder, époque où les tâches solaires avaient pratiquement disparues. Cette étude tendrait donc à prouver que l'augmentation des RCG, lorsque le magnétisme solaire moins actif ne fait plus bouclier, refroidit notre planète et que leur diminution, lorsque le soleil se déchaîne, la réchauffe.